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17 juillet 2024

Pierre-Luc Chenel - redactionlarevue@medialo.ca

Deux Terrebonniens ont inauguré une école de pilote au complexe ICAR

école de pilotage B50¶È»ÒÊÓƵard Racing

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L’école de pilotage propose notamment un programme d’initiation adapté en fonction du niveau d’expérience.

Olivier Bédard et son père Robert ont mis à profit leur expérience et ont fondé l’école de pilotage Bédard Racing située au complexe ICAR de Mirabel.

L’entreprise, qui mise sur l’initiation et l’utilisation de karts de compétition, a ouvert à la mi-juin, mais le départ fut plus long que prévu pour rendre l’ensemble de l’école prête, que ce soit au niveau du marketing ou d’avoir l’équipement prêt. « Des karts de compétition, c’est assez complexe et ça demande plus de préparation et d’investissement. Il y avait aussi la logistique à faire au circuit ICAR avec les différentes parties prenantes, mais nous sommes contents du déroulement, a admis Olivier Bédard. On a fait l’annonce officielle il y a un mois et on commence déjà à avoir des clients et des clients réguliers. » 

Le projet n’est pas sans rappeler l’école de pilotage Max Karting de Saint-Roch-de-l’Achigan qui fut créée en 2003 par Robert Bédard. C’était à cette école qu’Olivier a fait ses débuts en course à l’âge de 8 ans. « On reprend le même concept, mais avec toutes les années d’expérience que nous avons chacun de notre côté, on a appris, a décrit Olivier, qui s’attend à ce que l’école soit ouverte, selon la météo, de mai à octobre. On revient avec quelque chose de similaire pour le début et on a d’autres projets pour rendre ça plus attrayant. L’année 2024 servira à expérimenter le marché. » 

Une machine puissante 

Avec des karts rotax max 125 en main, l’école de pilotage des Terrebonniens offre une initiation, qui inclut des cours théoriques de pilotage et de sécurité. Par la suite, il y a une session libre de 10 minutes en piste où le pilote peut aller à son rythme. L’autre option est pour une personne qui a suivi le cours d’initiation et désire venir piloter en achetant un demi-plein ou un plein d’essence. « Les gens peuvent décider, selon leur plage horaire, quand ils vont en piste et quand ils prennent une pause, a-t-il mentionné. L’équipement est fourni et le kart est ajusté à eux. » 

Bien que le bolide peut rouler jusqu’à 100 km/h et avoir une force de 2G dans les virages, l’école de pilotage Bédard Racing se veut être un endroit récréatif. « Ce n’est pas une compétition et c’est ce qu’on veut mettre de l’avant. L’objectif est d’explorer et de tester ses propres limites, a spécifié Olivier Bédard. C’est quand même dur sur le corps, car c’est puissant. » 

Diplômé en marketing et affaires, Olivier Bédard en est à une première expérience en entrepreneuriat. Malgré le stress et l’intensité, il estime que c’est très valorisant. « En étudiant dans ce milieu, j’ai développé une passion pour l'entrepreneuriat et la gestion, a dit celui qui a manqué de temps cette année pour mettre des voitures de course à son école de pilotage. On voyait qu’il y avait un manque dans l’industrie pour les gens qui voulaient essayer le sport, sans avoir à acheter de l’équipement et à apprendre la mécanique. En étant dans le milieu, beaucoup de gens me disaient vouloir essayer ce sport. » 

« Ça faisait plusieurs années que je disais à mon père de refaire ce qu’on faisait dans le passé. J’étais trop jeune à l’époque pour être vraiment impliqué, a-t-il continué. Ce fut une discussion pendant l’hiver et on a pensé que c’était le bon moment. » 

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Le duo père-fils ont fondé l’école de pilotage Bedard Racing situ50¶È»ÒÊÓƵ à Mirabel.

Aussi derrière le volant 

Père et fils sont les deux seuls entrepreneurs de l’école de pilotage. Ils ont bien défini les tâches de chacun. Le paternel s’occupe de la gestion quotidienne, tandis que son fils s’occupe du marketing et offre des cours. 

À travers ça, Olivier continue sa carrière de pilote de karting au sein de l’équipe ontarienne Premier Karting, où la compétition est féroce. Il est aussi entraîneur et aide dans la gestion de l’équipe. « J’ai un besoin d’aller affronter les meilleurs pilotes, car dans les dernières années, ça n’a pas toujours été le cas et au niveau de la motivation, ce fut difficile, a poursuivi celui qui a plusieurs titres à son palmarès, dont en Nissan Micra et en Formule 1600. C’est une des raisons de mon retour dans le karting, car c’est super complexe au niveau des réglages. C’est seulement des jeunes pilotes, où j’étais il y a 10 ans, donc je me bats contre la nouvelle génération. » 

Olivier Bédard a gagné la bataille, puisqu’il participera, pour une troisième fois, aux Championnats du monde de karting. L’événement se déroulera du 19 au 26 octobre sur le circuit international Napoli de Sarno, en Italie. « C’est un rêve qui va se réaliser, de courir en Italie », a-t-il avoué. 

N’ayant pas un volant derrière une voiture de course en 2024, Olivier Bédard a des plans pour le futur. L’an dernier, il a essayé une voiture prototype d’endurance en Europe et souhaite toujours compétitionner sur le Vieux Continent dans un avenir rapproché.

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