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Retour19 juillet 2023
Kim Desormeaux - kdesormeaux@medialo.ca
Les Aribnb et la vitesse retiennent l’attention des citoyens
Terrebonne
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Les membres du conseil municipal de la Ville de Terrebonne.
La dernière séance du conseil de ville de Terrebonne se tenait le 10 juillet dernier et deux sujets ont particulièrement retenu l’attention : les Airbnb et les limites de vitesse non respectée sur la rue O’Diana.
Il y a plusieurs semaines, des citoyens de Terrebonne s’étaient rendus à un conseil municipal pour faire part de plusieurs situations dérangeantes qu’ils avaient vécues avec une maison qui est louée à court terme dans leur quartier. À ce moment, il semblait y avoir de grosses fêtes, beaucoup de va-et-vient sur la rue et du bruit qui perdurait dans la journée et en soirée. Quelques semaines se sont passées depuis la dernière visite des citoyens et les voilà de retour lors du dernier conseil municipal. La situation ne semble pas du tout s’être améliorée. En effet, un citoyen est venu au micro pour dénoncer la situation qu’il vit encore. « Ils ont instauré un système de navette pour éviter que les voitures soient dans la rue, il y a eu un après-bal dans cette maison et il continue d’y avoir de grosses fêtes. Serait-il possible de réglementer ce type de location à courte durée ? », s’exclame le citoyen.
Pour l’instant, aucun règlement interdisant ce type de location n’est instauré à Terrebonne.
Va-t-on attendre qu’il se produise quelque chose de regrettable ?
Lors du conseil de ville, des citoyens du quartier de la rue O’Diana se sont rassemblés pour témoigner leur mécontentement face à une situation de vitesse dans les rues. Il semblerait y avoir beaucoup de circulation sur cette rue et que les gens ne respectent aucunement les limites de vitesse. Les citoyens demandent de mettre des dos-d’âne plus rapprochés afin de forcer les conducteurs à ralentir. Toutefois, la Ville de Terrebonne dit devoir faire des études et ne rien pouvoir faire avant 2024. Les citoyens ont aussi demandé d’avoir des effectifs policiers dans le secteur. Malheureusement, ils n’ont pas reçu la réponse escomptée : pas avant l’automne. « Va-t-on attendre qu’il se produise quelque chose de regrettable ? », a conclu l’un des résidents du quartier. Finalement, le groupe citoyen a comptabilisé près de 200 signatures en guise de pétition afin de faire bouger les choses plus rapidement.
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